Les cours en ligne audios et vidéos 

 

Ces cours sur le féminin sacré explorent différentes déesses ou personnages féminin légendaires. 

Ils offrent d’aborder les multiples facettes du féminin en relation avec le processus d’individuation.

L’application pratique dans le thème est également étudiée.

Tous les cours (audios et/ou vidéos) sont accompagnés de documents de synthèse.

Les travaux de Jung permettent d’aborder les récits mythologiques à l’arrière-plan des situations vécues.

Cette approche des différents visages du féminin est précieuse dans l’étude du thème astrologique car elle permet d’appréhender le féminin de manière plus affinée tout en en nuançant les ressources des archétypes (planètes) habituellement associés au féminin. L’étude transgénérationnelle peut également bénéficier largement de cette approche qui viendra préciser les représentations du féminin qui se véhiculent au fil des générations.

Dans ces cours les récits mythologiques sont abordés avec la philosophie et la sagesse qu’ils véhiculent. Il est important aussi de voir comment les appliquer à notre vie d’aujourd’hui et de repérer dans quelles circonstances l’un de ces mythes fait irruption dans notre vie.

Le féminin engendre des peurs. En témoigne ce que traversent actuellement les sociétés occidentales qui ont donné la faveur au masculin. Or, le féminin ne peut être dissocié du masculin, si l’une des polarités est ignorée, l’autre est en souffrance également. 

Ainsi, la peur du féminin cohabite souvent avec la peur du masculin. Ceci peut s’envisager à partir des premières représentations du féminin qui, dans leur aspect archaïque (la Grande-Mère), contiennent à la fois le féminin et le masculin, amalgamés l’un à l’autre. 

Déméter 

Déméter concerne le principe maternel, avec le pouvoir dont il dispose. Déméter, mère de Korê,  elle questionne sur le matriarcat et le lien mère-enfant, souvent instauré depuis plusieurs génération. 

Ce mythe met en travail la différenciation vis-à-vis de la lignée maternelle. Il  interroge sur le statut de mère avec la place attribuée au père, au masculin. Il invite à retrouver la sagesse du féminin qui accompagne les cycles de mort et de renaissance de la nature.  

Héra 

Héra questionne sur le statut de la femme dans le couple avec la légitimité de la place qu’elle occupe. 

Sœur et épouse de Zeus et dite Déesse du mariage. elle se définit par la relation qui la lie à Zeus, mais aussi par son penchant pour le cholos, la « colère », et l’Eris, la « dispute », y compris dans les relations avec ses enfants et ceux de son époux. 

Elle décide qui est ou non légitime pour être accueilli sur l’Olympe.

Hestia

Hestia est la fille de Cronos et de Rhéa. La signification la plus profonde de Vesta est révélée par son symbole central : le foyer. Elle est la gardienne du Feu avec un rôle de transmission : elle repasse le flambeau de génération en génération. 

Dans chaque maison, un culte était rendu à Vesta et des offrandes lui étaient faites afin d’obtenir sa protection.

Elle est immobile et se concentre sur sa tâche qui est de ne jamais laisser s’éteindre la flamme de vie.

Athéna 

Fille de Zeus et née de son front, Elle a un héritage maternel d’intelligence et de sagesse venant du corps, du féminin, mais elle ne le sait pas. Elle n’a pas de modèle concret de femme, de mère. 

C’est une guerrière intelligente et organisée. Elle rivalise avec les hommes et cherche la reconnaissance de son père. Elle dispose de dons manuels qu’elle transmet aux femmes.

Elle est impitoyable avec les déesses qui veulent rivaliser avec elle et qui usent de la séduction féminine.

Artémis

Quand une jeune fille grecque ne se mariait pas et restait vierge, elle se consacrait à Artémis, et non à une autre déesse. Artémis  symbolise le célibat.

Elle est très éloignée d’Aphrodite : elle ne désire pas les hommes, ne se laisse pas approcher. Elle privilégie la chasse dans des contrées sauvages, là où la main de l’homme n’a pas encore changé le paysage.

Fille de Léto et jumelle d’Apollon, règne sur les zones qui se situent entre la foret sauvages et les territoires de la cité, c’est une vierge farouche, mais qui relie le sauvage à la civilisation.

Koré-Perséphone

Koré – qui deviendra Perséphone –  est la fille de Déméter et de Zeus. Elle illustre le destin de toute jeune fille destinée à quitter la sécurité du giron maternel pour prendre son envol et vivre sa vie de femme.

Hadès lui a permis d’entrer dans sa puissance en prenant une place de femme et de reine.

Elle incarne la végétation qui doit disparaître sous la terre pour pouvoir renaître. Les Mystères d’Eleusis célébraient le retour vers la lumière de la jeune femme, signe d’un salut possible pour les âmes.

Hécate

C’est une déesse chtonienne associée à la terre/nature, aux grottes, aux cavernes, aux passages souterrains.

Déesse des carrefours, elle guide chacun sur sa route, elle accompagne dans les descentes vers les profondeurs et les  remontées vers la lumière.

Elle est surnommée « la reine qui possède la clé du monde entier » Elle peut en effet passer par tous les mondes : ciel, terre, eau, souterrain.

Lilith

Lilith n’admet pas, ne transige pas, elle ne se trahit pas. Elle préfère etre chassée du paradis plutôt que de se trahir.

Elle est le contraire de la femme passive, de la jeune fille docile, de la femme qui compte sur l’homme. Alors évidemment ainsi lilith est terrifiante :  il ne faut pas s’étonner qu’elle ait été chassée du paradis.

Derrière ce rejet, se profile le patriarcat qui a aussi chassé la Déesse Tiamat, qui a évincé Inana et même Isis en qui s’incarne la double nature de Lilith.

Annick Pineau

Analyste jungienne
Graphologue
Enseignante en sciences humaines

Tél : 06 47 74 14 03

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