Composer avec notre héritage n’est pas s’y soumettre mais en prendre conscience et le recevoir en totalité pour pouvoir ensuite s’en différencier.

Le travail sur l’arbre généalogique est un travail d’exploration : il s’agit de partir en reconnaissance à la recherche de la place occupée par chaque membre de la famille, dans le but de découvrir là où se cachent les morceaux d’histoire non assimilés. 

Sur ce chemin tout commence par une collecte d’informations, mais il arrive parfois que nous n’ayons pas connu certains de nos aïeux et/ou que nous ne sachions rien de leur histoire. Ce qui compte le plus n’est pas la réalité objective de leur vécu mais comment le souvenir de ces êtres nous a été transmis, de quelle manière nous les portons en nous : ceci est essentiel dans cette démarche qui ne peut pas rester mentale. 

Chacun peut  ressentir et visualiser en soi ses aïeux, et c’est cet éprouvé, cette perception – qui ne peuvent pas mentir – qui dévoilent comment nos ascendants vivent en nous. 

« Je ne suis pas ce qui m’est arrivé, je suis ce que j’ai choisi d’être. »
C.G. JUNG

Après avoir exploré nos origines terrestres, il est souhaitable de se tourner vers le sens, c’est-à-dire vers cette appartenance invisible qui nous fonde tout autant que le biologique mais à laquelle nous n’aurions pas accès sans le manifesté de notre famille terrestre. Grâce à notre capacité à resituer notre histoire personnelle dans cette logique de sens, nous pouvons transformer ce que nous avons reçu au niveau de notre famille biologique pour le réutiliser autrement ensuite et donc offrir une bouffée d’oxygène à notre arbre généalogique.

Mais nos  appartenances, visibles ou invisibles, ne peuvent nous définir totalement. 

Quelle distance pouvons-nous prendre par rapport à cette double injonction ? Pouvons-nous être créateurs de notre vie, et non plus dépendants des conditionnements du passé et des appels du futur ? Comment se recréer en puisant ici et maintenant le suc de notre double origine ? 

Retourner notre propre terre intérieure pour mettre de la conscience sur nos identifications peut nourrir le processus d’individuation tout en restant accompagné par nos ancêtres. 

Parce qu’il ne s’agit pas de se couper du passé, mais au contraire d’y trouver un ancrage, trouver ce qui fera pierre d’angle sur laquelle on pourra s’appuyer pour chercher l’enracinement par le haut, à partir de notre nature profonde.

Annick Pineau

Analyste jungienne
Graphologue
Enseignante en sciences humaines

Tél : 06 47 74 14 03 

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